Que ce soit côté consommateur ou côté annonceur, la finance entame depuis quelques années sa mutation vers le digital, une transition pas toujours simple des deux côtés mais le digital trouve de plus en plus sa place chaque jour.
La finance au digital côté consommateur
Si vous suivez un peu l’actualité financière, vous n’êtes pas passé à côté des annonces de fermeture des agences bancaires, la société Générale annonce 300 fermetures d’ici 2020, la BNP Paribas annonce 200 fermetures, le Crédit Lyonnais table sur moins de 300 et la BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) mise sur 400 fermetures d’agence d’ici 2020. Ces agences coûtent cher aux grands réseaux bancaires et rapportent peu, en grosse partie à cause du développement de la banque en ligne. Les consommateurs tricolores sont par ailleurs très réceptifs sur ces offres dématérialisées qui proposent des conditions plus intéressantes, avec notamment des frais au rabais car la majeure partie des opérations s’opère depuis une application Smartphone.
Autre transition, tous les services financiers sont désormais adaptés au web, il est possible de souscrire un crédit immobilier avec un courtier située à 1000 kms de chez soi en réalisant une demande le dimanche, il est également envisageable de simuler son rachat de crédit en ligne à 3H du matin, tout comme il est possible de souscrire une assurance vie ou un placement financier depuis son téléphone dans le métro. L’utilisateur est aujourd’hui nomade, il passe moins de temps à son domicile et a besoin de services rapides, accessibles à distance et à toute heure de la journée.
La finance se digitalise côté annonceur
Les organismes de crédit, les établissements bancaires, les courtiers, tous ces annonceurs ont sauté le pas du digital, plus ou moins rapidement en fonction de leurs moyens mais ils ont su s’adapter au marché pour proposer des produits adaptés en s’appuyant sur des outils performants. Car pour capter une clientèle nomade, il faut des outils nomades. La DMP (Data Management Platform) est aujourd’hui un indispensable dans un secteur où l’on souhaite du sur mesure.
Si l’on parlait autrefois de la Big Data (les bases de données géantes des GAFA, Google, Amazon, Facebook, Apple), on s’oriente de plus en plus vers la Smart Data, c’est-à-dire des données en petites quantités mais très pertinentes. Il est ainsi plus simple d’orienter des offres commerciales sur des cibles réceptives plutôt que d’« arroser » une cible large où les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. De profondes transformations s’opèrent et vont continuer à se développer au sein des établissements financiers, une mutation logique face à un des consommateurs plus digitaux.
